Les COV et émissions nocives en décoration

Dame Jeanne décoration d'intérieur - Bordeaux
On entend de plus en plus parler de nos jours de pollution de l’air intérieur. Mais d’où vient cette pollution ? Que risquons-nous d’un point de vue santé ? Quelles sont les solutions ?

La pollution de l’air intérieur est un problème auquel de nombreuses personnes sont confrontées au quotidien, sans pour autant en être conscientes. Il y a un certain nombre de choses qui peuvent contribuer à cette pollution de l’air intérieur, allant du type de décoration que vous avez dans votre maison à la façon dont vous nettoyez votre maison. Il est important d’être conscient des sources potentielles de pollution de l’air intérieur et de prendre des mesures pour réduire leur quantité de dans votre maison.

Aujourd’hui nous passons en moyenne 85% de notre temps à l’intérieur de lieux clos (domicile, travail, lieux publics, transports en commun). Or, cet air serait 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur selon l’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie).

Dame Jeanne décoration d'intérieur - Bordeaux - Jeune femme en train d'écrire sur son ordinateur

Selon l’ANSES (Agence nationale de la sécurité sociale), la pollution de l’air serait responsable de plus de 20 000 morts/an (cancer, tumeurs, maladies pulmonaires). Au quotidien, cette pollution entraîne des irritations des voies respiratoires, de la peau, des effets neurologiques, une baisse de la fertilité, des troubles du développement fœtal…

Les principaux polluants sont : le Monoxyde de Carbone, les perturbateurs endocriniens, et les Composés Organiques Volatiles (COV).

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des “substances ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous)-populations” (définition de l’OMS, 2022). Ainsi, ils peuvent notamment interférer sur la croissance, la reproduction, la fertilité, le comportement, la nutrition, le métabolisme, le système nerveux… et perturber le développement du foetus.

Les COV regroupent une multitude de substances qui peuvent être d’origine biogénique (origine naturelle) ou anthropogénique (origine humaine). Ils s’évaporent à température ambiante et sont présents dans l’air à l’état gazeux. Certains peuvent modifier la composition chimique de l’air ambiant, et sont à ce titre, considérés comme des polluants majeurs directs. D’autres ont des impacts négatifs directs sur la santé humaine. Plusieurs sont ainsi classés cancérogènes avérés (le benzène par exemple), probables (le perchloroéthylène entre autres) ou potentiels (le styrène notamment). Ils peuvent avoir des impacts différents sur la santé : irritations (peau, muqueuses oculaires et respiratoires), allergies, maux de tête, fatigue, troubles neurologiques, nausées et vomissement.

Nous trouvons de manière générale des PE et des COV dans les peintures, les meubles, le canapé, et les objets en plastique : soit presque partout dans nos habitations.

Le monoxyde de carbone, lui, est émis par des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude à combustion lorsque ceux-ci sont vétustes ou mal réglés.

Notons que l’exposition est plus dangereuse pour les enfants, leurs systèmes y étant plus sensibles, particulièrement au moment de la grossesse, avant 3 ans, et à la puberté.

 

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Toutefois, de manière générale, pour limiter l’exposition à ces émissions nocives, il convient de :

  • éviter autant que possible le plastique, les matériaux synthétiques, le bois aggloméré
  • Utiliser des matériaux bruts ou vernis/décorés avec des produits sans solvants
  • privilégier l’occasion car la majorité des solvants s’en sont déjà échappés

Aussi, il est fortement conseillé d’appliquer un principe de précaution, avec une aération quotidienne d’au moins 10 minutes 2x/jour ; ainsi qu’un entretien régulier de son système de ventilation.

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Mais dans le cas où nous souhaitons changer de décoration, ou rénover un lieu, quelle qu’en soit la raison, des solutions s’offrent à nous :
  • opter pour une dépose et une déconstruction plutôt qu’une démolition de l’existant. Ainsi vous pouvez offrir une seconde vie aux matériaux, qui peuvent alors partir dans un circuit de réemploi, ou être recyclés.
  • reconstruire avec des matériaux sains et naturels, tels que la terre, le chanvre, la paille, le bois.. le tout fait par des artisans locaux, utilisant des matières premières locales
  • choisir son second œuvre issu du réemploi : trouver par exemple sa robinetterie sur des sites de revente entre particuliers, ou issu de showrooms d’exposition.
  • choisir des revêtements et matériaux sains, et responsables : des peintures françaises biosourcées et/ou végétales, sans solvants ; des papiers peints écologiques (label imprim’vert à minima) et faits en France ; du parquet massif local etc …
  • se meubler en seconde main : opter pour des meubles chinés et restaurés si besoin, des meubles qui auront une histoire, à partager avec la votre
  • décorer son espace avec du réemploi : de la même manière que les meubles, la décoration chinée apportera plus de caractère à votre espace, tout en vous offrant l’environnement le plus sain possible.
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Toutes ces solutions ne sont qu’une liste non exhaustive des nombreuses possibilités qui s’offrent à nous.

Il nous faut prendre le temps de penser différemment, de chercher des solutions pertinentes, durables dans le temps, et saines pour notre quotidien : votre corps vous en remerciera, et la planète aussi !

Nous avons les solutions en France, mais les acteurs du changement sont pour la plupart encore trop méconnus sur le territoire.

Dame Jeanne Décoration s’appuie sur un annuaire de plus de 800 marques et entreprises afin de vous proposer un intérieur sain, à votre image.

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Afin de réduire les principaux émetteurs de perturbateurs endocriniens et de COV, je vous propose une petite liste non exhaustive des solutions à adopter au quotidien, pour un intérieur plus sain :

  • changer ses ustensiles de cuisine en plastique et silicone, par du bois ou du verre.

    A noter : Les surfaces qui ne sont pas considérées comme étant directement en contact avec les aliments (ex : plan de travail de la cuisine) n’entrent pas dans la règlementation alimentaire. Ainsi les seuils de tolérance pour certains composants nocifs sont plus élevée. Les habitants sont alors bien plus exposés d’un point de vue sanitaire.

  • changer ses casseroles et poêles en téflon ou en céramique pour choisir des batteries en inox ou en cuivre. Le téflon a été reconnu cancérigène, et devient encore plus dangereux dès que le revêtement commence à se détériorer. (lire l’article complet ici)
  • éviter au maximum le mobilier des grandes chaînes de magasins, fabriqués pour la plupart en bois aggloméré, ou à minima l’acheter en seconde main : ainsi ses principales émanations seront déjà parties.
  • choisir nos tissus en fibres naturelles et non synthétiques. Qu’il s’agisse de linge de table (que nous pouvons porter à la bouche), du linge de lit (dans lequel nous passons près d’un tiers de notre journée), ou de nos vêtements, tous sont porteurs et émetteurs de composés nocifs pour la santé, tant au niveau de leur composition de base (naturelle ou synthétique), que sur leur coloration (processus de teinture).
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N’oublions pas que même si les études ne sont pas toutes récentes, la méconnaissance du sujet auprès du grand public ne permet pas d’avoir accès facilement à des matériaux, des revêtements, des objets de qualité et sans danger pour la santé.

Les labels créés récemment comme le Label A+ et l’Ecolabel européen sont censés nous aider à nous repérer dans l’océan de proposition, surtout en grande distribution. Mais ces derniers ne sont pour autant pas suffisants. En effet, l’étiquette présente par exemple sur les pots de peinture indiquant les “Emissions dans l’air intérieur” propose une note A+ à un seuil beaucoup trop haut pour être considéré comme non dangereux pour la santé ! (voir étude UFC que choisir)

L’idée reçue selon laquelle les solutions en saines, écologiques et vertes en rénovation et décoration seraient toujours plus chères, est fausse.

Comme dit plus haut, les solutions existes mais sont encore méconnues malheureusement. Ainsi, on peut trouver de la peinture française, biosourcée, moins chère que les marques les plus connues de grande surface ; et on peut aussi trouver couramment du parquet massif issu de bois local, auprès de scieries ou de menuiseries locales, au même prix si ce n’est moins cher qu’en grande distribution encore une fois !

L’automatisme de l’achat en grande distribution doit être supprimé de nos habitudes, afin de revenir à des solutions plus simples, plus durables, qui sont très souvent plus saines également. Prenons le temps de chercher, de dénicher ce qui composera notre intérieur, ce qui composera les murs de notre cocon et qui écrira avec nos les lieux de nos histoires. C’est ici l’essence même de ce que définit la “Slow Déco” (voir l’article ici)

N’hésitez pas à vous entourer de professionnels de l’habitat afin de vous conseiller sur ces différents sujets, à faire appel à des artisans qualifiés en éco-construction, et bien sur à Dame Jeanne,  votre décoratrice et architecte d’intérieur éco-responsable, qui se fera un plaisir de venir vous renseigner et vous conseiller.

Avec Dame Jeanne Décoration, entrez dans l’histoire de votre intérieur

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